Venus en France pour finir leurs études ou nés en France de parents africains, de nombreux diplômés africains préfèrent depuis quelques années retourner dans leurs pays pour y travailler.
Un phénomène croissant que plusieurs raisons expliquent. Rentrer en Afrique et apporter ses compétences et son expérience est une évidence pour beaucoup de jeunes diplômés et même pour certains travailleurs de la diaspora, en poste parfois depuis une dizaine d’années en France. D'autant plus que les profils africains formés dans des grandes écoles sont très demandés par les entreprises implantées en Afrique.
Ce soudain intérêt à un retour définitif au pays a un lien avec la situation de crise économique européenne qui perdure depuis 2008 alors que le continent africain est en pleine croissance. L’Europe est bloquée économiquement. La croissance et les perspectives sont davantage en Afrique.
Mais les talents africains de la diaspora si recherchés ne répondent cependant pas toujours aux critères nécessaires à un poste en Afrique. Lorsque les candidats n’ont pas maintenu des liens forts avec leur pays d’origine par exemple, le gap culturel peut se révéler aussi profond que celui d’un talent né sur un autre continent.
Les habitudes de consommation occidentales et les salaires plus élevés en Europe, peuvent contraster avec des contrats locaux améliorés peuvent sensiblement altérer leurs rapports sociaux.
Afin d’éviter la pression que peut exercer une famille restée au pays pendant que le candidat faisait carrière à l’étranger, certaines entreprises proposent des contrats locaux améliorés à des talents africains dans des pays voisins du leur. Cependant, les cultures de pays voisins peuvent profondément diverger. L’africanité n‘est donc pas toujours un gage de succès.
Les candidats internationaux ayant déjà travaillé en Afrique constituent aussi un vivier riche en compétences mais peuvent représenter un investissement important pour les entreprises.
Mais les talents africains de la diaspora si recherchés ne répondent cependant pas toujours aux critères nécessaires à un poste en Afrique. Lorsque les candidats n’ont pas maintenu des liens forts avec leur pays d’origine par exemple, le gap culturel peut se révéler aussi profond que celui d’un talent né sur un autre continent.
Les habitudes de consommation occidentales et les salaires plus élevés en Europe, peuvent contraster avec des contrats locaux améliorés peuvent sensiblement altérer leurs rapports sociaux.